Une odeur de figuier sauvage. « Sous la treille aux raisins encore verts, juste à côté du jujubier, une meule à la retraite nous servait de table. J’entends encore l’incessant bavardage de la rivière, mêlé au bruissement du vent dans les branches du vieux noyer. Parfois le cri perçant d’un geai, l’oiseau le plus voleur de tous, faisait taire un instant le rossignol et la mésange à tête bleue. Même au plus fort de l’été, il […]