L’ani tombu da sopra à u milinu – « on l’a tu » au-dessus du moulin », me contait ma grand-mère quand j’étais petit garçon. Elle tenait le récit de son aïeul qui était né sous le consulat, et l’avait lui-même reçu d’un lointain ancêtre. C’était comme si nous y étions : le cadre, les acteurs, le haro, le déchaînement, la trahison bien sûr et le prix du sang, rien n’y manquait. Je n’ai pas oublié, et c’est sur […]