« Avant de commencer la battue, je ramasse un peu de terre, m’en frotte les paumes, en respire l’odeur. Je n’ai ni fusil ni poignard. Mes seules armes sont un bâton, la mazza, taillée dans un sarment de vigne, et mes dents. Je deviens l’animal. Je suis le mazzeru, celui qui frappe et annonce la mort. » Au cours d’une « chasse de nuit », rituel sanglant dont la tradition s’est perpétuée en Corse jusqu’au milieu du XXè siècle, […]