Depuis l’aube des temps, l’homme a été fasciné et intrigué par les mystères de l’œil. À la fois considéré comme instrument de vie ou de mort, bourgeon naissant ou flèche pénétrante, l’œil crée et détruit à la manière des dieux
Si le feu du soleil n’est pas altéré par la mer qu’il pénètre, curieusement la flamme de l’œil baigne dans un miroir d’eau. Cette union divine des contraintes confère à l’œil le pouvoir magique de ressusciter.
Faire renaître l’œil, n’est-ce pas la tâche étonnante à laquelle s’appliquent les Signadori corses depuis les temps les plus reculés et jusqu’à nos jours ?
L’auteur nous invite à une promenade dans l’Orient ancien, qui nous éclaire sur l’origine et le sens des pratiques magico-religieuses de la Corse