Désir d’un ailleurs introuvable, noces étranges de l’amour et de la mort.
Elle s’est approchée de mon oreille pour faire cette confidence et déposer un baiser léger, une tendresse sonore à garder en secret dans le jardin de la mémoire. Et moi, cependant, j’entends claquer une amarre sur l’eau du port comme une gifle cinglante à la mer. Elle annonce qu’un navire va la prendre. Son étrave déjà la pénètre avec une étrange douceur. Voilà tout le sens des voyages : une offrande à la liquidité.
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Le couple c’est son crédo. Elle explique la vie comme ça, ensemble du soir au matin, ensemble à se respirer jusqu’à la nausée et jusqu’à la mort. Tout juste si on ne se confond pas dans la pouriture. Mais là, heureusement, à chacun sa caisse
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Lise ne saura jamais combien je me sens seul, combien j’aimerais retourner dans ce village où tout me parle désormais : les maisons aveugles, les collines lumineuses, la mer infinie et tous ceux qu’on ne voit plus, mais qui passent et chuchotent encore dans le naufrage du temps.